Bronchite Infectieuse Aviaire

Révision datée du 13 octobre 2011 à 13:47 par HelenD (discussion | contributions) (Page créée avec « Connu sous le nom de: '''''Bronchite Infectieuse''''' Agent étiologique: '''Virus de la Bronchite Infectieuse Aviaire''' ==Introduction== La Bronchite Infectieuse Aviaire ... »)


Connu sous le nom de: Bronchite Infectieuse

Agent étiologique: Virus de la Bronchite Infectieuse Aviaire

Introduction

La Bronchite Infectieuse Aviaire est une maladie virale très contagieuse du système respiratoire des oiseaux, causée par un coronavirus. Le virus peut aussi endommager les reins et les oviductes.

Le virus est transmis par la voie respiratoire et aussi par le personnel et l’équipement contaminé.

Il peut persister chez les oiseaux et l’infection peut survenir à nouveau dans les périodes de stress, par exemple au début de la ponte.

Animaux touchés

Le poulet est le seul hôte naturel de la maladie. D’autres oiseaux sont affectés par des espèces de coronavirus génétiquement similaires mais distinctes.

Les poussins sont le plus sévèrement affectés.

Distribution

Mondiale.

Signes cliniques

Ralentissement de la croissance et chute de la ponte sont les premiers signes de la maladie.

La mortalité survient à cause d’infection secondaires par E. coli et Mycoplasma.

Signes respiratoires : toux, éternuement, dyspnée, râle trachéal, nourriture dans les passages respiratoires, écoulement nasal, auscultation pulmonaire anormal.

Signes alimentaires et urinaires : crottes mouillées, déshydratation, polydipsie, polyurie, pollakiurie

Autres signes : léthargie, gonflement de la tête et du visage, congestion conjonctivale, lacrimation et écoulement oculaire, coque d’œufs mous, jeunes d’œufs mouillés.

Diagnostic

Pendant la période d’infection aigüe, l’isolation du virus de prélèvements de la trachée ou des poumons peut être effectuée.

Si l’infection date de plus d’une semaine, les amygdales caecales ou un prélèvement du cloaque est plus fiable.

RT-PCR peut être effectué sur des prélèvements de l’oropharynx.

La précipitation sur gel d’agarose et le test d’anticorps immunofluorescents peuvent aussi détecter le virus.

Lors de la nécropsie, un épanchement catarrhal ou caséeux jaune est présent dans la trachée, les narines, les sinus et les sacs aériens.

L’histopathologie de la trachée révèle une perte de cils et une infiltration d’hétérophiles.

Les reins sont pales et gonflés, et les tubules sont distendus par les urates si une néphrite est présente. Une inflammation hétérophilique et une dégénération sont aussi évidents.

La détection des anticorps viraux est de valeur pour la surveillance et le suivi de la vaccination. L’immunodiffusion sur gel d’agarose, l’ELISA, la séroneutraliation et l’inhibition de l’hémagglutination peuvent tous être utilisés à cette fin. Ceci peut aussi donner des informations sur le type du virus encontré.

Traitement

Il n’y a pas de traitement pour cette infection virale.

Des antibiotiques peuvent être donnés par voie orale pour traiter et prévenir les infections secondaires pour réduire la mortalité.

Prévention

Les vaccins sont vivants ou atténués et la présence de plusieurs sérotypes du virus impose l'intervention de plusieurs valences dans un vaccin. Une injection intra-musculaire ou une administration par aérosols ou dans l’eau de boisson est possible.

Une bonne hygiène et des protocoles de biosécurité nécessitent une attention particulière, particulièrement la ventilation et la qualité de l’air.

Références

Cavanagh, D. and Gelb Jr, J. (2008) Infectious Bronchitis. In: Diseases of Poultry, 12th Edition (eds. Saif, Y.M., Fadly A.M., Glissen J.R., McDougald L.R., Nolan L.K., Swayne D.E.) Wiley-Blackwell, pp 117-135

Cook, J.K.A. (2007) Coronaviridae. In: Poultry Diseases, 6th Edition (eds. Pattison, M., McMullin, P., Bradbury, J., Alexander, D.) Saunders, Elsevier, pp 340-350

Animal Health & Production Compendium, Avian Infectious Bronchitis datasheet, accessed 04/06/2011 CABI