Différences entre versions de « Hépatite Virale de la Dinde »
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Gough, R.E. and McNulty, R.S. (2007) '''Picornaviridae'''. In: ''Poultry Diseases'', 6th Edition (eds. Pattison, M., McMullin, P., Bradbury, J., Alexander, D.) Saunders, Elsevier, pp 350-358 | Gough, R.E. and McNulty, R.S. (2007) '''Picornaviridae'''. In: ''Poultry Diseases'', 6th Edition (eds. Pattison, M., McMullin, P., Bradbury, J., Alexander, D.) Saunders, Elsevier, pp 350-358 | ||
Guy, J.S. (2008) '''Turkey Viral Hepatitis'''. In: ''Diseases of Poultry'', 12th Edition (eds. Saif, Y.M., Fadly A.M., Glissen J.R., McDougald L.R., Nolan L.K., Swayne D.E.) Wiley-Blackwell, pp 426-430 | Guy, J.S. (2008) '''Turkey Viral Hepatitis'''. In: ''Diseases of Poultry'', 12th Edition (eds. Saif, Y.M., Fadly A.M., Glissen J.R., McDougald L.R., Nolan L.K., Swayne D.E.) Wiley-Blackwell, pp 426-430 | ||
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Version du 13 octobre 2011 à 15:59
Connu sous le nom de: Hépatopancréatite de la Dinde - Virus de l'Hépatite Virale de la Dinde
Introduction
L’agent étiologique de l’hépatite virale de la dinde est un virus de la famille des picornavirus non classifié.
La maladie est très contagieuse mais souvent sous-clinique.
Distribution
La maladie a été décrite au Canada, aux Etats-Unis d’Amérique, en Italie et au Royaume Uni. La surveillance de la maladie est difficile de par sa forme sous-clinique, et donc sa distribution est probablement plus vaste.
La transmission se fait par les fientes de façon directe ou indirecte. La transmission verticale est aussi possible.
Animaux touchés
La maladie n’affecte que la dinde (Meleagris gallopav), principalement les dindonneux de moins de 6 semaines.
Signes Cliniques
Les signes possibles sont : anorexie, perte de poids, dépression et mort subite. Si une héptopathie se développe, il peut aussi y avoir des signes neurologiques.
Une réduction de l’éclosion et une chute de la ponte peuvent aussi être présents.
Diagnostic
La maladie est caractérisée par une nécrose hépatique multifocale et par des lésions grises qui peuvent être de quelques millimètres de diamètre. Il peut aussi y avoir une nécrose pancréatique lors de l’examen nécropsique. Les lésions pancréatiques sont roses-grises et circulaires et peuvent être très étendues. Dans les cas les plus graves il y a souvent des hémorragies et une congestion vasculaire.
Microscopiquement : il y a une vacuolisation, une infiltration de cellules mononucléaires et une prolifération des voies biliaires. Le sang s’accumule souvent autour du point de nécrose, et les cellules nécrotiques sont visibles parmi les leucocytes. Les cellules réticuloendothéliales forment souvent des cellules géantes.
Le virus peut être isolé du foie, du pancréas, de la rate, des reins ou des fientes. Le foie est le tissu préféré. Les tissue homogénéisés sont inoculés dans des œufs embryonnés de poule et on observe ensuite une mort embryonnaire et une congestion, ou le jaune d’œuf est prélevé pour analyse. Le virus peut être isolé jusqu’à 28 jours suivant l’infection.
Traitement et prévention
Il n’existe aucune méthode de traitement ou de prévention spécifique. Des efforts peuvent être faits pour réduire le stress et la contamination fécale.
Références
Gough, R.E. and McNulty, R.S. (2007) Picornaviridae. In: Poultry Diseases, 6th Edition (eds. Pattison, M., McMullin, P., Bradbury, J., Alexander, D.) Saunders, Elsevier, pp 350-358
Guy, J.S. (2008) Turkey Viral Hepatitis. In: Diseases of Poultry, 12th Edition (eds. Saif, Y.M., Fadly A.M., Glissen J.R., McDougald L.R., Nolan L.K., Swayne D.E.) Wiley-Blackwell, pp 426-430