Différences entre versions de « Laryngotrachéite Infectieuse Aviaire »
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Le taux d’anticorps sériques peut aussi être mesuré, et lors d’une infection, atteint un maximum 2 semaines après infection et ensuite diminue lentement. | Le taux d’anticorps sériques peut aussi être mesuré, et lors d’une infection, atteint un maximum 2 semaines après infection et ensuite diminue lentement. | ||
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Jones, R.C. (2007) '''Infectious Laryngotracheitis'''. In: ''Poultry Diseases'', 6th Edition (eds. Pattison, M., McMullin, P., Bradbury, J., Alexander, D.) Saunders, Elsevier, pp 258-275 | Jones, R.C. (2007) '''Infectious Laryngotracheitis'''. In: ''Poultry Diseases'', 6th Edition (eds. Pattison, M., McMullin, P., Bradbury, J., Alexander, D.) Saunders, Elsevier, pp 258-275 | ||
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Version du 13 octobre 2011 à 16:05
Connu sous le nom de: Laryngotrachéite Infectieuse - LIA
Agent étiologique: Herpesvirus Aviaire 1 - Virus de la laryngotrachéite infectieuse
Introduction
La laryngotrachéite infectieuse est une maladie respiratoire des poulets et des faisans. L’agent étiologique est un herpèsvirus.
La maladie peut être modérée ou subaiguë et la mortalité peut atteindre 50% lors d’épidémies subaiguës.
Comme tous les herpèsvirus, ce virus peut rester latent chez les porteurs, et peut être excrété de manière intermittente avec une augmentation par période de stress.
Animaux touchés
Le poulet est l’hôte principal et le réservoir de la maladie. Les faisans peuvent aussi être infectés.
Signes cliniques
Signes respiratoires :
- Ecoulement nasal, souvent sanglant
- Toux, parfois avec du sang
- Eternuement, dyspnée, étouffement, douleur respiratoire
- Auscultation pulmonaire anormale
Il y a une chute de la ponte et les coquilles sont minces.
Il y a un délai de croissance et des signes neurologiques et ophtalmiques peuvent se développer.
La mort survient rapidement et il y a une mortalité élevée lors de la maladie aiguë et subaiguë.
Ces jours-ci, la laryngotrachéite infectieuse est souvent de la forme modérée et la plupart des oiseaux se rétablissent.
Diagnostic
Lors de la nécropsie, on observe une trachéite hémorragique et un mucus sanglant. Une pneumonie et de l’aérosacculite sont observées. Des membranes diphtériques caséeuses sont parfois présentes au niveau des muqueuses du système respiratoire.
L’histopathologie révèle une perte des cils, une atrophie des glandes muqueuses, des inclusions intranucléaires et une nécrose des cellules épithéliales. Des syncytiums caractéristiques se développent. Une membrane fibrinonecrotique est souvent présente dans les cas plus chroniques.
Un ELISA d’antigène est simple, rapide et sensible. La PCR peut aussi être utilisée.
L’immunofluorescence et l’immunoperoxidase sont plus rapides mais moins sensibles.
Le virus peut être isolé par une culture de prélèvements de la trachée ou des poumons.
L’immunodiffusion par gel d’agarose peut détecter le virus dans des échantillons de trachée.
La microscopie électronique peut servir à démontrer les particules virales dans un frottis de trachée ou un exsudat, mais ceci n’est pas très sensible.
Le taux d’anticorps sériques peut aussi être mesuré, et lors d’une infection, atteint un maximum 2 semaines après infection et ensuite diminue lentement.
Traitement
Si le diagnostic est rapide, un vaccin peut être administré pour réduire le taux de morbidité et de mortalité.
Prévention
La vaccination est un moyen efficace de contrôle. Les oiseaux vaccinés et non-vaccinés ne doivent pas être mélangés car le virus peut devenir virulent à nouveau. La plupart des vaccins sont vivants atténués administrés en instillation oculaire.
Des mesures de biosécurité, de quarantaine et de désinfection doivent être mises en place.
Il faut aussi tenter d’éviter tout contact entre les poulets, leur nourriture, leur eau et les oiseaux sauvages et la vermine.
Références
Guy, J.S and Garcia, M. (2008) Laryngotracheitis. In: Diseases of Poultry, 12th Edition (eds. Saif, Y.M., Fadly A.M., Glissen J.R., McDougald L.R., Nolan L.K., Swayne D.E.) Wiley-Blackwell, pp 137-152
Jones, R.C. (2007) Infectious Laryngotracheitis. In: Poultry Diseases, 6th Edition (eds. Pattison, M., McMullin, P., Bradbury, J., Alexander, D.) Saunders, Elsevier, pp 258-275